Le principe n’est pas nouveau : il s’agit simplement d’un stationnement qui vous permet de garer votre véhicule durant un laps de temps très court, 10 à 20 minutes, pour faire vos courses dans les commerces à proximité.
Elles sont matérialisées par une signalisation au sol, un panneau ainsi qu'une borne numérique vous indiquant la durée maximale de stationnement.
Comment ça marche ?
Ces places sont réglementées tous les jours, sauf les dimanches et jours fériés, de 9h à 19h. Vous pouvez donc y stationner, par exemple, la nuit.
La présence d’une voiture est automatiquement détectée, vous n'avez rien à faire !
Une pastille verte s'affiche si un véhicule y est garé sans enfreindre le temps imparti, rouge si la limite est dépassée.
Bientôt une appli
Parallèlement, la Ville proposera très bientôt une appli, EasyPark Drancy, pour savoir en temps réel où trouver un stationnement-minute disponible. Votre téléphone vous y guidera directement, ce qui permettra de fluidifier la circulation.
Le PV, en circuit court
On trouvait déjà quelques places-minute dans les rues drancéennes. Mais leur système n’était pas très simple : en cas de dépassement de temps, la Police municipale était prévenue automatiquement par mail, le signalement étant alors transmis aux agents de surveillance de la voie publique (ASVP), via la radio. Le temps de traitement était long et si la patrouille était à l’autre bout de la ville, les conducteurs pouvaient prendre tout leur temps pour remonter en voiture.
Dorénavant, tout est simplifié : chaque ASVP est équipé d’une tablette dotée d’une application spécialement dédiée. Il s’agit d’une carte de la ville, comme un GPS, sur laquelle chaque emplacement-minute est représenté. Ainsi, simplement en roulant dans les rues, les agents ont une vision précise des voitures en infraction.
La tolérance du stationnement sans limite de durée sur ces places se terminera le 1er novembre 2021.
Mieux préserver les places réservées aux personnes handicapées
D’autres places font actuellement l’objet de tests : celles pour les personnes à mobilité réduite. Trois d’entre elles sont également équipées de capteurs posés au sol. Elles fonctionnent à peu près de la même façon que les précédentes.
Mais ce projet n’en est qu’à ses débuts : rapidement, les personnes à mobilité réduite pourront disposer d’une appli similaire sur leur smartphone qui leur indiquera si les emplacements sont libres. Et imaginons la suite : pourquoi ne pas confier à ces personnes un système qui indiquera à la borne placée sous le véhicule qu’il est légitimement garé. Les contrevenants seraient alors automatiquement démasqués.
Tout ceci préfigure la ville de demain : grâce aux réseaux, la "smart-city" n’en est qu’à ses balbutiements. Gestion des éclairages et du stationnement, détection des fuites ou mise en veille des chauffages par capteur : tout ceci n’est que l’ébauche d’une ville moderne où l’intelligence artificielle sera bien présente.
