C’est l’épouvantail de tout chauffard : le radar pour le commun des mortels, autrement nommé cinémomètre par les professionnels. La police municipale de Drancy vient d’en recevoir un nouveau, plus léger, plus moderne et à visée plus lointaine que son prédécesseur, devenu obsolète. L’appareil est en effet capable de détecter la vitesse des véhicules à 600 m de distance.
Une efficacité redoutable que les policiers ont vite mis à profit. Comme le 18 octobre après-midi dans la rue de la Station, où une opération avec 10 agents et la brigade rapide d’intervention à moto a eu lieu. Un policier positionné derrière un poteau n’a qu’à appuyer sur le bouton et viser les voitures pour détecter leur vitesse. En moins de 45 minutes, il a pu mesurer la vitesse d’une bonne quarantaine de véhicules. 8 automobilistes ont été verbalisés en flagrant délit d’excès de vitesse, et pour l’un d’entre eux s’y est ajouté un défaut d’assurance.
“Lors de ces contrôles, nos agents étant assermentés, ils peuvent directement dresser les PV pour ces infractions de 4e classe de 135 euros, explique le responsable. Et si nécessaire interroger les fichiers avec l’aide de la police nationale pour détecter les automobilistes ayant perdu tous leurs points, les défauts d’assurance, etc. Enfin, ils sont susceptibles de soumettre les conducteurs à des tests de dépistage de l’alcoolémie et des stupéfiants.”
Les contrôles de vitesse se dérouleront un peu partout dans la ville au moins 2 à 3 fois par semaine, y compris dans la zone 30 du secteur Salengro le matin à l’ouverture des écoles. Mi-octobre, une fois retranchés les 5 km/h de tolérance, les excès de vitesse relevés (voitures, camion, scooter) sont allés jusqu’à 87 km/h... dans un secteur limité à 50. Pas loin donc de la rétention de permis qui intervient à partir de 40 km/h au-delà de la vitesse autorisée.
Le nouveau cinémomètre
