Les prochaines commissions d’attribution des bourses auront lieu fin octobre 2024, en mars et en juin 2025. Pour bénéficier de cette bourse, d’un montant allant de 450 à 3000 €, il faut :
- Être âgé de moins de 30 ans lors de la demande
- Habiter Drancy depuis + de 2 ans
- Être étudiant en formation initiale ou alternance, avec un stage ou des cours à l’étranger obligatoires pour l'obtention d’un diplôme reconnu par l’État (BTS, BUT, licence, master, grande école)
- S’engager à faire un retour d’expérience à la SIJ ou lors d’un événement afin de témoigner de son expérience devant de jeunes drancéens
Renseignement : Structure Info Jeunesse : 157 cité Paul Bert - 01 48 96 51 10 - sij@drancy.fr
Témoignages
Anne-Aël Huet : “J’ai pu payer mon loyer à Padoue”
Son rêve ? Devenir conservateur du patrimoine ou tout autre métier en rapport avec le patrimoine. Pour le réaliser, Anne-Aël Huet, 23 ans, met toutes les chances de son côté. Après un bac littéraire en 2020 et une licence en Histoire de l’art et archéologie à Paris 1, elle se lance dans le master Territoires, patrimoine et territoires industriels. “Un diplôme particulier car créé par 3 universités : Paris 1, Padoue et Evora, explique-t-elle. J’y ai été acceptée en filière Erasmus, impliquant que chaque semestre se déroule dans un pays différent”. Ses très bons résultats parisiens lui donnent droit à une bourse d’excellence de 500 €. Mais pour vivre à Padoue du 1er février au 30 juin 2024, elle a budgété 7000 €. La Drancéenne tombe alors sur un article suggérant de se rapprocher de sa mairie. La SIJ, qui étudie son dossier, lui octroie 1700 €. Elle est “ravie... Cela m’a payé le logement, le plus lourd poste de dépenses, 365 € mensuels pour un petit studio”. Passionnée par le cours d’anthropologie sociale, urbaine et du tourisme, Anne-Aël obtient un 17 pour son projet final, une visite de la Venise industrielle. Après une courte pause bretonne – elle est par ailleurs danseuse au cercle celtique Douar Breizh – la voici plongée dans les rues de la petite ville-musée d’Evora au sud-est de Lisbonne, jusqu’en février. “C’est un très beau terrain d’exploration”.
Katarina Niskanovic : “Hong Kong m’a ouvert l’esprit”
Malgré ses 25 ans, Katarina Niskanovic, estime qu’avant ses 6 mois jusqu’en juin dernier à Hong Kong dans le cadre de son master en finances à Paris 1, elle était “pleine de préjugés sur la vie. Cette expérience m’a fait beaucoup grandir et m’a ouvert l’esprit”. Bachelière en 2016, la Drancéenne décroche une licence de droit, s’aperçoit qu’elle “n’aime pas ça” et opère un virage à 180 degrés en classe prépa, puis concours et admission à l’institut Mines Télécom Business School. Les meilleurs partent à Hong Kong. Elle est sélectionnée. “Une opportunité qui ne se refuse pas !”, juge-t-elle. Pourtant côté finances, ça coince. Qu’à cela ne tienne, une amie lui avait parlé de la bourse municipale, il y a 4 ans. Katarina postule et reçoit 970 €. “Sans cette somme, je ne sais pas si je serais partie aussi loin”, avoue-t-elle. Bien que marquée par le rythme de travail "à la chinoise” des Hongkongais, Katarina, qui se destine à une carrière en banque d’investissement, revient de son périple avec un bagage pour son passage en master 2 et des visites en Asie (Chine, Thaïlande, Japon) que cette passionnée de voyage n’oubliera pas de sitôt !