Éducation

Ferry : des travaux attendus

Avec la fin d'importants travaux au niveau de sa structure, l'école Jules Ferry entrevoit la fin d'un long calvaire, subi à cause de malfaçons laissées par les entreprises.

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Il faut oublier l’histoire des 3 petits cochons : les écoles en bois ne sont pas plus fragiles que celles en béton. Elles ne seront pas soufflées au premier coup de vent. Mais cela n'a pas empêché l’école Jules Ferry, quelques années à peine après sa construction, de connaître cet été d’importants travaux au niveau d'une poutre maîtresse mesurant 16 mètres de long et qui se trouvait partiellement fragilisée par un parasite, la poutre n'ayant pas été suffisamment protégée.

Le problème et la solution rapidement identifiés par les services municipaux

Afin de garantir la solidité de l'ensemble de la structure du bâtiment, il a été décidé de renforcer la poutre par des étaiements provisoires presque invisibles des occupants du site. Cette mesure a permis de circonscrire rapidement le problème et de permettre à l'école de fonctionner normalement, sans craindre pour la sécurité des enfants, des enseignants et des personnes qui y travaillent.

Les travaux de rénovation définitifs qui ont pris fin cet été ont, quant à eux, mis un certain temps à être engagés. En effet, suite à la découverte de ce problème, la Municipalité a engagé une action judiciaire et auprès des assurances pour que les fautifs supportent intégralement les coûts financiers colossaux liés aux réparations temporaires et définitives. Durant de longs mois, le chantier était alors bloqué par de multiples expertises et contrexpertises ordonnées par les assureurs et les tribunaux, afin de déterminer la méthode et le coût de la réparation finale, mais également l'identification des responsabilités de chacun.

"Nous sommes heureux que cette déconvenue, qui était totalement imprévisible, soit à présent derrière nous, se réjouit Aude Lagarde, le maire. Les multiples expertises ont confirmé que les décisions prises par les services municipaux ont été les bonnes. Certains parents ont pu ressentir une angoisse légitime face à ce problème d'une complexité technique inouïe mais la réunion d'information très pédagogique organisée l'hiver dernier a permis de rassurer chacun en attendant les travaux définitifs".

Du métal sous le bois

Mais, cet été, pour changer une pièce aussi porteuse, ce ne fut pas une mince affaire. Invisible aux regards car dissimulée dans la structure, elle est située entre la cour et les cuisines de l’école maternelle, au-dessus d’une baie vitrée qu’il a fallu démolir pour les étais.

C’est désormais une poutre métallique qui remplace l’ancienne en bois. Et en dessous, la baie a été refaite à l’identique. Et quitte à faire des travaux, un pilier supplémentaire a été posé afin de consolider la structure au niveau du bureau de direction du centre de loisirs.

Quelques menus travaux d'embellissement extérieur restent à faire pour que la cour soit rendue aux élèves. La municipalité n'oublie pas les difficultés posées dans la cour par les pavés dysfonctionnels. Là encore, le débat avec les assurances semble prendre fin et la municipalité espère résoudre cette difficulté lors des vacances de la Toussaint. Le montant des travaux s'élève à 125 335 euros. La somme a été évidemment entièrement et prise en charge par les assurances.