Nouvelle technologie

COVID-19 : des services publics toujours plus sécurisés

Aux grands maux, les grands moyens. La municipalité mise sur l’innovation technologique pour freiner au maximum la propagation du Covid-19 au sein des structures communales. Purification de l’air et nettoyage des fournitures de bureau par ultraviolet ou encore utilisation de matériaux virucides : tour de revue des technologies utilisées à la rentrée.

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L’ère des ultraviolets

Le port du masque, la gestion des flux de personnes ainsi que l’aération des espaces clos sont primordiaux en ces temps de crise sanitaire. Pour plus de sécurité, la Ville a équipé dès l’été le centre administratif et la médiathèque Georges Brassens de lampes à ultraviolets (UV).

L’air qui y circule est ainsi décontaminé par rayonnement aux UV-C ce qui permet d'inactiver de nombreux bactéries et virus, dont le Covid-19. Ces procédés de traitement d’air ont fait leurs preuves à l’hôpital et dans les aéroports. 

"Ils offrent une protection supplémentaire simple à mettre en œuvre et peu coûteuse dans les bâtiments équipés d’une centrale de traitement d’air, comme l’Espace culturel du parc, le stade nautique, les nouvelles écoles et les foyers de retraités rénovés", précise Abdeilah Mhamdi, responsable du service énergie et développement durable. 

"Pour les autres bâtiments, nous favorisons la ventilation naturelle des locaux. Mais nous étudions la possibilité d’utiliser des systèmes de désinfection et de traitement d’air mobiles, notamment avec l’arrivée de l’automne, d’un temps plus frais et humide."

Les ultraviolets sont aussi utiles pour la désinfection de fournitures de bureau, de documents et téléphones portables manipulés quotidiennement par les agents municipaux. Afin de protéger son personnel et les visiteurs, la municipalité va doter l’ensemble de ses équipements publics et les écoles de boîtiers de désinfection équipés de lampes UV-C, dès novembre 2020. 

"Notre choix s’est porté sur une location de machines en mesure de détruire les germes et les virus sur la surface d’une feuille de taille A4", indique Corine Glorioso, responsable du service Entretien. Il sera ainsi possible de traiter les documents prêtés par les médiathèques, les formulaires de démarches administratives et même les mains !

La ruée vers le cuivre

Les poignées de porte sont des nids à bactéries et font courir un risque non négligeable aux utilisateurs qui ne respectent pas les gestes barrières. Depuis cet été, les poignées des bâtiments communaux sont progressivement équipées d’un revêtement en nanoparticules de cuivre. Ce métal est l’un des pires ennemis du Covid-19. À son contact, le virus meurt en 4h, contre 48h pour du plastique.

Au même titre que les visières de protection, ces revêtements de poignées sont fabriqués dans un local drancéen, où neuf imprimantes 3D tournent à plein régime depuis le début de la crise sanitaire.

"Après la réalisation d’un inventaire complet des poignées par les menuisiers municipaux, nous avons modélisé les revêtements et fait l’acquisition de bobines de polymère thermoplastique (PLA) aux propriétés antimicrobiennes notamment utilisées dans le secteur médical, détaille David Larose, responsable du service Informatique. Nous sommes en capacité d’équiper une centaine de poignées par jour, pour un coût très faible. Environ 1,50 € par porte." 

Cette nouvelle technologie brevetée présente un intérêt certain pour sa fiabilité, son caractère écologique et permettra d’affecter les agents d’entretien de la mairie à un nettoyage toujours plus régulier des sanitaires, l’autre point de contact à risques.

Les gestes barrières : une priorité

Toutes ces innovations visent à aborder sereinement la rentrée. Pour autant la mise en œuvre des mesures barrières par tous reste de vigueur. Agents municipaux comme visiteurs, tous doivent porter un masque de protection, utiliser fréquemment du gel hydroalcoolique et respecter les règles de distanciation sociale.