La Ville de Paris a mis en place en 2016 une Zone à Faibles Émissions (ZFE) imposant des restrictions progressives de circulation aux véhicules les plus polluants. Cette zone vise à améliorer la qualité de l’air et ainsi limiter l’exposition des populations à la pollution. Une décision juste pour la planète et la santé des Franciliens, mais qui présente un impact considérable sur nos activités, d'autant plus qu'une ZFE portée par la Métropole du Grand Paris s'est étendue aux portes de Drancy.
La Ville de Drancy a ainsi fait le choix d'investir dans un premier car électrique, afin d’entamer le renouvellement graduel de son parc composé de six autocars à carburation diesel. Ce choix est motivé par les avantages de la motorisation électrique et ses récentes avancées technologiques.
Une décision vertueuse et durable
La démarche environnementale de la municipalité, fondée en partie sur l'éco-mobilité, n'est pas nouvelle comme l'a souligné Aude Lagarde, Maire de Drancy, au cours de la cérémonie de remise des clés de l'autocar.
La Ville de Drancy possédait déjà un parc léger automobile à 95% électrique. Pour poursuivre notre engagement dans la transition écologique et continuer à rendre un service de transports aux Drancéens tout en respectant l’environnement nous voulions investir dans un autocar électrique performant. Notre autocar électrique possède une autonomie suffisante pour nos besoins et il peut même transporter une personne en fauteuil roulant.
En convertissant ses cars à cette énergie propre, Drancy vise le 100 % zéro émission de Co2, afin de limiter son empreinte carbone et ne plus dépendre des énergies fossiles.
Elle s'assure également de pouvoir circuler durablement dans Paris en toute sérénité et sans restriction. L’objectif étant un accès à toujours plus d’activités culturelles et sportives pour les Drancéens : jeunes, anciens, sportifs et associations...
Un choix économique
La mobilité électrique est un investissement couteux, mais la Ville a bénéficié d'importantes subventions couvrant la moitié de son prix : 129 000 € par la Métropole du Grand Paris, où siège Jean-Christophe LAGARDE pour y représenter les intérêts notre ville, et 100 000 € de la part de la Préfecture Seine-Saint-Denis en soutien à l’investissement public. À très court terme, la Ville effectuera des économies.
- Faire circuler ce car sera plus rentable. Le coût de l'électricité varie moins que le pétrole. Le car sera rechargé la nuit, lorsque le prix du kWh avantageux. Dans les bouchons, lorsqu'il freine ou décélère, le car se recharge et se révèle être frugal pour des déplacements urbains.
- Pour stationner, point de comparaison. Une sortie au musée des centres de loisirs coute à la ville 255 € en stationnement dans un arrondissement périphérique. Avec un car électrique, c'est 39 € pour 6h de stationnement au cœur de la capitale.
- Côté entretien, la fiabilité des motorisations électriques n'est plus à démontrer. La Ville a fait le choix d'un constructeur reconnu pour ses cars, assemblés à proximité de Drancy, dans l'Oise.
Sous le capot
Sa puissance de 489 chevaux permettront de transporter 59 passagers ou 55 avec une personne à mobilité réduite en fauteuil roulant. Sa batterie d'une capacité de 207 kWh lui procure au minimum 200 km d'autonomie, un besoin amplement suffisant pour permettre aux Drancéens de partir à l'assaut de Paris et ses environs.