La vie pendant la guerre
À l'école pendant la guerre
En 1896, Drancy compte 512 femmes. Elles sont majoritairement au travail dans les métiers de la terre ou de la lingerie.
En 1911, on dénombre 2032 femmes : 23% sont au travail, dans 66 professions.
Le 2 août 1914, René Viviani, Président du conseil, fait appel aux femmes françaises pour maintenir l’activité dans les campagnes et faire les récoltes de l’année. Elles exercent de nouvelles activités : infirmières, munitionnettes, espionnes, maréchales-ferrandes, boulangères, factrices et sont mobilisées dans les tramways, le métro à Paris…
La Grande Guerre a marqué un tournant dans l’émancipation féminine.
La ville va ensuite supprimer la cérémonie de remise des prix : l'esprit de fête ne concorde pas avec la tristesse des deuils. Les crédits correspondant sont versés à une œuvre quelconque d'assistance aux soldats du front.
En octobre 2015, le conseil municipal émet un vœu : l’enseignement de la langue allemande doit être banni des programmes et remplacé par celui de la langue russe, le tsar Nicolas étant alors l’allié de la France.
Se marier pendant la guerre
Lorsque la guerre éclate, l’administration permet aux couples qui le désirent de se marier très rapidement. Dès août 1914, cette disposition est fortement utilisée : 53 couples se marient, contre 32 en 1910 à la même période.
En 1915, le mariage par procuration est autorisée : 11 sont ainsi célébrés à Drancy
Les orphelins deviennent pupilles de la nation
986 000 enfants sont orphelins après la guerre. L'État crée le statut de pupille de la Nation, le 27 juillet 1917 : "La France adopte les orphelins dont le père, la mère ou le soutien de famille a péri, au cours de la guerre de 1914, victime militaire ou civile de l’ennemi."
De la loi de 1917 découlera la création d’un Office National des Pupilles de la Nation, dont la mission est de contribuer à l’éducation et à la formation de ces enfants. L’office existe toujours : ses missions se sont adaptées au contexte actuel en prenant notamment en charge les enfants victimes d’actes de terrorisme.
Les femmes pendant la guerre
En 1896, Drancy compte 512 femmes. Elles sont majoritairement au travail dans les métiers de la terre ou de la lingerie.
En 1911, on dénombre 2032 femmes : 23% sont au travail, dans 66 professions.
Le 2 août 1914, René Viviani, Président du conseil, fait appel aux femmes françaises pour maintenir l’activité dans les campagnes et faire les récoltes de l’année. Elles exercent de nouvelles activités : infirmières, munitionnettes, espionnes, maréchales-ferrandes, boulangères, factrices et sont mobilisées dans les tramways, le métro à Paris…
La Grande Guerre a marqué un tournant dans l’émancipation féminine.