Sécurité

Sécurité : des statistiques encourageantes

Les bons résultats enregistrés par les polices à Drancy depuis quelques années démontrent le travail de fond organisé au service des Drancéens.

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Drancy, une ville de France comme les autres

Les statistiques dressées par les services de l'État concernant l'insécurité et la délinquance dessinent le portrait d'une commune dans les moyennes nationales et qui enregistre même quelques beaux succès. Les cambriolages sont en net recul. Ainsi, la diminution du nombre de cambriolages entre 2019 et 2020 (-22,83 % à Drancy, -19,96 % en France) reflète la tendance nationale d'une année de confinement et de télétravail. Mais sur plusieurs années, les chiffres démontrent que cette baisse est très régulière dans notre ville (- 10 % en 2018, -10 % en 2019).

La bonne coordination de la police nationale et municipale, l'organisation des opérations tranquillité-vacances et l'utilisation de la vidéoprotection sont les principaux acteurs de ce succès qu'il faudra toujours confirmer. 

Comparatif des résultats des années 2017 et 2020

Cambriolage de résidence principale

  • De 404 à 251, soit une baisse de 37,87 %
  • Au niveau national, la baisse entre ces mêmes années est de - 24,67 %

Violences sexuelles

  • De 52 à 64, soit une hausse de 18,75 %
  • Au niveau national, + 37,68 %

Vols violents sans armes à feu

  • De 333 à 261, soit une baisse de 21,62 %
  • Au niveau national, - 26,10 %

Coups et blessures volontaires

  • De 422 à 483, soit une hause de 14,45 %
  • Au niveau national, + 17,71 %

Vols de véhicules

  • De 179 à 144, soit une baisse de 19,55 %
  • Au niveau national, - 21,14 % 

Les femmes, toujours victimes

Comme le démontrent les statistiques, Drancy suit les moyennes nationales. Il en est pourtant une qu'il faut envisager avec suspicion : celle des violences sexuelles. Faut-il se réjouir que l'augmentation des plaintes y soit moitié moindre que dans le reste du pays ? Loin de là. Sans doute la parole a-t-elle encore du mal à s'y libérer. Mais lorsque l'on parle de violences faites aux femmes et aux enfants, il ne faut pas oublier qu'ils, et surtout elles, sont aussi les victimes de nombreux coups et blessures volontaires, majoritairement dans la sphère privée. C'est pour faciliter le dépôt de plainte qu'un intervenant social est désormais présent au commissariat. C'est en effet en instaurant des rapports de confiance, dans un cadre rassurant, que les personnes ayant besoin de franchir les portes du poste de police en trouveront plus naturellement le chemin.

Toujours dans le domaine des violences faîtes aux femmes, la Municipalité a récemment lancé une campagne d'affichage contre le harcèlement de rue. Il est temps aujourd'hui que les problèmes qu'elles rencontrent au quotidien soient clairement exposés sur la place publique.