Drancy est une grande ville en perpétuelle mutation et ne compte pas moins de 38 écoles. Afin de répondre au besoin de la population drancéenne, la Municipalité est amenée à en bâtir de nouvelles, à agrandir les existantes, mais aussi à réaménager les plus anciennes. Tout ceci nécessite des moyens financiers très importants et une clairvoyance sur le moyen terme : chaque projet nécessite des années d’études en amont. Ajouter là-dessus des changements de normes de sécurité et de règles d’accessibilité, sans oublier les réformes de l’Éducation nationale qui se succèdent et changent parfois l’organisation même du temps scolaire, vous obtiendrez un domaine particulièrement délicat à gérer.
Les gros travaux dans les écoles connaissent un obstacle supplémentaire dès lors qu’il est question de la mise en œuvre : on ne peut pas faire (trop) de bruit lorsque les enfants sont en classe. Essayez de vous concentrer sur une table de multiplication ou sur une récitation si un marteau-piqueur déverse ses décibels à proximité ! C’est pourquoi les travaux ont principalement lieu en été, à Drancy comme dans toutes les villes. C’est aussi pourquoi ils sont de longue haleine, pouvant s’étaler sur plusieurs années scolaires selon leur nature
Les plus importants d’entre eux sont confiés à des entreprises extérieures qui répondent à un cahier des charges précis déterminé par les services techniques de la ville. Ils ont pour consigne de rechercher un maximum de subventions, afin de réduire le coût des travaux pour la ville et donc pour les Drancéens.
Les autres sont réalisés “en régie”, c’est-à-dire par les différents corps de métier présents dans ces mêmes services techniques. Mais l’objectif est toujours identique : trouver l’équilibre entre qualité, budget et surtout, sécurité des enfants.
Groupe scolaire Cachin-Jorissen
Des travaux permettront de diminuer de 40 % la consommation énergétique du bâtiment. Ils consistent notamment en : l’isolation des murs, de la toiture, la réfection des faux plafonds, le passage des luminaires en LED, la mise en place de gaines de ventilations en double flux, l’installation de doubles vitrages et de nouveaux stores ainsi qu’en la création d’un ascenseur pour favoriser l’accès du bâtiment aux personnes à mobilité réduite. Ce projet global, qui a débuté au début de l’été, vise à améliorer le confort des élèves, mais aussi des équipes enseignantes et pédagogiques. Les travaux dureront environ 18 mois.
Coût total : 3 700 000 €
Maternelle Jorissen
Comme annoncé par la municipalité, l’extension de la maternelle est terminée. Il restait au mois d’août quelques travaux de peinture à réaliser, mais les 7 classes, au lieu de 4 actuellement, sont désormais prêtes à accueillir les petits Drancéens. En dehors des trois salles supplémentaires, spacieuses, avec une belle hauteur sous plafond et de vastes ouvertures, un nouveau dortoir de 83 m² vient remplacer l’ancien de 29 m² qui s’est transformé en salle des maîtres. Le nouveau préau, réalisé l’an passé, abritait déjà les élèves les jours de pluie.
Coût total : 2 220 000 €
Dans les autres écoles
Maternelles :
- Bronsztein : réfection de l’éclairage de 4 classes et de la cage d’escalier (7 000 €)
- Fromond : réfection des éclairages des réfectoires et des espaces de circulations (4 500 €), remplacement des gouttières en zinc (12 000 €)
- Quatremaire : réfection de l’étanchéité d’une partie de la toiture (7 500 €)
Élémentaires :
- Diderot : réfection des peintures, du faux plafond et des éclairages du hall d’entrée (24 000 €), remise en peinture du mur du réfectoire donnant sur l’extérieur (15 000 €)
- Timbaud et Dewerpe : réfections des peintures de 10 classes et des paliers (90 000 €)
- Jaurès : remplacement des menuiseries des couloirs du rez-de-chaussée, du bureau de la direction et de la salle des maîtres (45 000 €)
- Perriot : pose de 2 stores d’occultation de la verrière, dans la salle 14, avec alimentation électrique (14 000 €)
Groupes scolaires :
- Perriot : nettoyage de la façade (34 000 €)
- Monnet : création d’une salle de classe dans un ancien logement (85 000 €)
Et enfin...
Alors que l’école, flambant neuve et moderne, venait d’être livrée, les pavés en bois de la cour de récréation se sont progressivement descellés du sol. La municipalité a immédiatement réagi en sécurisant la cour de récréation afin de protéger les enfants d’un quelconque danger. Entre expertises, contre-expertises, rapports d’assurance multiples et discussions compliquées avec l’architecte, la ville aura ferraillé trois années pour que tout rentre dans l’ordre. Les caillebotis ont enfin cédé leur place à des pavés en pierre flambant neufs. Dorénavant, la toujours très belle école Jules Ferry est prête pour la rentrée des classes et la cour de récréation, maintenant entièrement accessible, n’attend plus que les enfants !
C’est bien connu : les fuites d’eau ont tendance à se révéler les veilles de week-end ou de jours fériés. C’est ce qui est arrivé jeudi 15 août à l’école élémentaire Aimé Césaire. Depuis sans doute la veille, une arrivée d’eau desservant un robinet avait cédé dans les sanitaires du 1er étage, inondant de nombreuses pièces et dévalant les escaliers. C’est un riverain qui, à 9h15, a alerté la police municipale que de l’eau s’écoulait sur le perron de l’école. Aussitôt rendus sur les lieux, les agents de police ont prévenu l’astreinte pour ouvrir les portes de l’établissement. Constatant l’origine de cette inondation, ils ont aussitôt coupé l'eau. Il était temps, elle commençait à envahir le gymnase. Les pompiers alertés sont alors intervenus pour évacuer l’eau. Ce sont ensuite les agents municipaux de la régie qui sont intervenus pour constater les dégâts, très minimes. Seules quelques plinthes ont souffert de cette nuit aquatique. On peut tout de même féliciter le réflexe du riverain qui a fait son devoir de citoyen et la rapidité des services qui, un jour férié, ont été très efficaces.